« home sweet home. »

On venait a peine d'arriver dans la villa et franchement, elle porte bien son nom. J'ai toujours été habitué à mon petit appart en coloc avec mon meilleur ami. Et ça, il faut dire que ça change. Mais ça me dérange pas plus que ça. Au contraire même. J'ai toujours voulut habiter dans une grande maison, avec une belle vue, du beau temps tous le temps, un décor sophistiqué. Le top du luxe en faîte. Et même si, on risque d'être beaucoup dans cette aventure qui risque de ne pas être ennuyante, je m'y plais déjà. Je m'adapte vite de toute manière, alors ce n'est pas vraiment un problème. Des que la voiture c'est garé de la maison, j'ai littéralement sauté de cette dernière. Je sais comment ça se passe ici. Pour avoir la meilleur chambre, il faut être le premier. Et j'en ai absolument rien à faire d'être nouveau et de faire ma loie. Je suis royal et je vais être important ici. Puis, je mérite un lit parfait, avec une vue parfaite, une armoire parfaite avec une salle de bain parfaite. J'ai laissé ma valise en bas, et connaissant Feliks, il va bien finir par me la monter, non ? Je le remercierais à ma manière. Puis, il devrait être content, je nous ai choisit la meilleure chambre de la villa. Et ça, c'est le plus important. Me laissant tomber sur le lit douillet, un sourire d'extase s'expose sur mon visage et je ferme les yeux. Je suis content de refaire une aventure à ses côtés. Ce genre de chose nous rapproche un peu plus et rend notre lien un peu plus indestructible. C'est beau. Puis, je vais surement avoir droit à des massages sur la plages et une vue sur des torses musclés à la plage. Que demander de plus ? Un ventilateur peut être, parce que la chaleur est vraiment trop étouffante. Retirant mes chaussures et mes vêtements pour me retrouver en boxer, je ressens vraiment à cet instant, un sentiment de liberté.Au bout de quelques temps, la porte de la chambre s'ouvre sur mon basané préféré. Je me redresse sur mes coudes en tapotant la place à côté de moi. Il mérite bien un peu de repos, le pauvre. Si je suis vraiment gentils, je lui ferais bien un bisous. Ou un massage de cinq minutes. Parce que trop longtemps, ça devient gavant. Même si je dois dire que, je trouve sa peau vraiment très douce. Très jolie. « Viens voir comme le lit est douillet. On va être bien ici. » Je soupire d'extase et me rallonge en écartant les bras et me roulant un peu dans le lit. Ouais, c'est mon état heureux.

Et voilà, Feliks était de retour pour une nouvelle aventure dans une télé réalité. Sincèrement, déjà que la première était assez éprouvante… Mais il n’a pas pu résister lorsque la production est venu leur demander, à Achil et lui, s’ils étaient partant pour faire la saison 8 des Anges. Et Feliks est resté plutôt discret dans la voiture, en partie parce qu’il était affreusement fatigué après l’avion et qu’il n’arrêtait pas de somnoler sur l’épaule de Thibault pour finalement s’endormir sur lui. Le pauvre. Feliks était extrêmement confus en se réveillant et est sorti presque aussitôt de la voiture, surtout qu’Achil était déjà en train de courir partout et… c’est devenu difficile de le suivre. Surtout qu’il a laissé sa valise traîner dans le hall et est partit Dieu seul sait où. Feliks a du mal lorsqu’il vient à peine de se réveiller, c’est un peu difficile, la tête encore dans les vapes et une casquette enfoncée sur son crâne. Il se traîne jusqu’à la cuisine pour prendre un thé à la pêche dans le frigo et se fume une petite cigarette sur la terrasse, histoire de se réveiller comme il faut. Lorsque c’est fait, Feliks prend la direction du hall, souriant un peu aux habitants d’un air un peu gêné –surtout quand son meilleur ami a laissé traîner sa valise au milieu du hall, merci bien- et finit par récupérer les affaires du blond avant de prendre la direction des étages. Ca doit être par là qu’il se cache, non ? Son sac de sport sur l’épaule, la valise d’Achil dans une main, le ice tea dans l’autre, Feliks monte les escaliers en se disant qu’il va devoir, en plus de ça, chercher le blond dans les chambres. Le pakistanais passe sa tête dans la première chambre et, oh miracle, c’est celle où se trouve son meilleur ami. Un peu dénudé le meilleur ami d’ailleurs. Feliks doit se retenir de lever les yeux au ciel et s’approche du lit pour poser la valise d’Achil et son sac de sport à côté du lit que le blond a choisi. « Viens voir comme le lit est douillet. On va être bien ici. » Et Feliks voulait l’engueuler au départ, vraiment, il avait déjà préparé son meilleur regard de chaton pas content, mais Achil est en train de se rouler dans le lit, heureux comme tout, alors Feliks abandonne pour cette fois. Il grimpe sur le lit, en faisant attention au ice-tea, avant de le tendre vers le blond pour pouvoir libérer ses mains et signer. ‘Le lit est sympa. On dort ensemble ?’ Feliks penche sa tête sur le côté avant de se mettre à sourire et retire sa casquette pour se passer une main dans les cheveux, inspirant un peu l’air qui entre, difficilement, à travers la fenêtre. Le brun se laisse tomber sur le dos, contre le matelas, et ferme ses yeux. Il ne réouvre même pas ses yeux en pointant la valise du doigt, histoire de dire quand même que ça l’embête de devoir se taper la valise du blond jusqu’en haut, et il finit par jeter un regard, finalement, vers Achil avant de signer. ‘J’ai amené ta valise jusqu'ici. Remercie-moi.’